Il sera amené aussi à vendre son patrimoine, accablé de dettes en partie par sa gestion insouciante, et plus encore peut-être par le désordre trouvé dans l’héritage paternel et une révision des structures administratives qui, en 1670, rend son emploi incertain. 1.La France du XVIIe siècle Devant une délégation de l’Académie française, il renie ses Contes, prend l’engagement de n’écrire plus que des œuvres de piété. Leurs vies se résume à l'armée et la cour du roi où il y a beaucoup d'artistes qui sont leurs source distraction. D’autres paraîtront en 1678 (les livres VII et VIII) et 1679 (les livres IX, X, XI). À défaut, il suggère de s’accommoder de son sort et de son état, en renonçant aux ambitions et aux chimères (le Berger et la Mer, la Laitière et le Pot au lait, le Savetier et le Financier). S’il témoigne de l’intérêt et de la pitié à l’égard du peuple, il le perçoit aussi comme un « enfant », incapable de se conduire seul, et qui a donc besoin d’être dirigé et protégé, par un pouvoir donc nécessairement fort (et si possible juste). Les Fables semblent être restées longtemps en chantier : La Fontaine en écrit dès avant 1663. La démarche de La Fontaine est conforme, pour les principes fondamentaux, aux préceptes de l’esthétique classique. Peintre et graveur français... Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette. Une séparation de biens et de corps intervient entre lui et sa femme. Mais, alors que celle-ci était essentiellement un moyen de divertissement mondain, il lui fait subir une métamorphose et en tire une langue en apparence naïve, familière et transparente, en fait très calculée et savante. Si les Fables peuvent être lues comme un commentaire continu de l’affaire Fouquet, elles s’ouvrent, par-delà l’actualité de leur temps, à la vérité éternelle de l’homme et du monde et proposent un art de vivre. Il donne libre cours à sa verve libertine dans les Contes, où, de maris cocus en moines paillards et en nonnes dévergondées, il prolonge la lignée de l’Arioste, de Boccace et de Rabelais. L'apologue peut être défini comme un «court récit exposé sous une forme allégorique, et qui renferme un enseignement, une leçon de morale pratique» (Grand Robert de la Langue française). Marguerite Hessein, Mme de La Sablière. Ces tentatives sont autant d’échecs. au XVIIE siècle. Il obtient un emploi de gentilhomme au palais du Luxembourg, au service de la vieille duchesse d’Orléans. Dans Psyché, qui tient du conte, du roman pastoral et de la rêverie poétique, la légende amoureuse (les amours de Cupidon avec la jeune mortelle Psyché) et le mythe philosophique (Psyché comme symbole de l’âme) forment un alliage sans équivalent. Il vivra encore deux ans, portant cilice. La Fontaine se situe dans le Classicisme. Styliste éblouissant, il a porté la fable, un genre avant lui mineur, à un degré d’accomplissement qui reste indépassable. Il se présente comme un simple adaptateur des Anciens : le fabuliste grec Ésope et le fabuliste latin Phèdre. Si l’on connaît assez peu de détails sur la biographie du personnage, on peut cependant discerner les principales étapes de son parcours et considérer La Fontaine comme un homme mal intégré aux milieux qui font les modes et tiennent les pouvoirs. fable dont le titre est "Les obsèques de la lionne" a été écrite par Jean de La Fontaine, qui est l'un des plus célèbres fabulistes de son époque, au XVII è siècle. L’auteur signale dans un Avertissement deux de ses nouveautés : le recours à une source nouvelle, les récits du sage indien Bidpai (que le savant Bernier, rencontré chez Mme de La Sablière, lui avait fait apprécier) ; l’appel à une méthode nouvelle d’« enrichissement » par les « circonstances », c’est-à-dire la multiplication des précisions dans le récit et la description. les fables de « Les Animaux malades de la Peste », Jean de La Fontaine Le genre était encore très florissant à une époque férue d’allégorie sous toutes ses formes, mais restait marqué par un pédantisme plutôt antipoétique. Il accepte de renier ses contes et décide de faire pénitence. Il publie, anonymement et sans grand succès, une pièce, l'Eunuque (1654), inspirée de Térence. Il avait certes existé une fable en vers au Moyen Âge et au xvie s. Mais ces fabulistes étaient oubliés, et d’ailleurs « en vers » ne veut pas dire nécessairement poétique. Il fait des études de rhétorique latine, puis entame des études de droit, interrompues pour entrer à l'Oratoire, en vue d'une carrière ecclésiastique. La Fontaine construit des narrations souples, animées par des dialogues au style direct, des notations précises de mouvements ou de détails du décor, si bien qu’ils offrent les éléments d’une mise en scène. Dans ce récit, La Fontaine décrit la société de son époque sous forme de comédie. Les apologues fournissaient aussi aux orateurs des exempla, des illustrations. La crise de conscience, ou au moins la prise de conscience qui annonce le siècle des Lumières y est plus sensible qu'ailleurs. □ La sottise chez les femmes Ce dernier organise la défense du surintendant par toute une campagne de publications. 1.1. La dénonciation à travers Enfin, la vertu la plus certaine des Fables est un réalisme poétique qui fait voir, toucher, sentir. Écrivain français... 02400. Le classicisme se définit comme un mouvement culturel et artistique, dont les œuvres ont atteint le statut de modèle. La Fontaine a fait longtemps ses gammes, et les Fables bénéficient d’une expérience éprouvée de la prosodie. II. Elle est relativement longue, comme le sont souvent les fables du deuxième recueil. La fable, genre littéraire qui remonte à l’Antiquité gréco-latine, a été reprise tout au long de l’histoire jusqu’à ce que Jean de la Fontaine en fasse sa spécialité : il mêle son inspiration à celle de ses prédécesseurs. « Mélancolique et de bon sens », a-t-on dit de La Fontaine au xviie s. L’affaire Fouquet ne pouvait que renforcer ces deux traits. - Cette fable est elle aussi une critique de la cour et de ses courtisans. Comment Jean de La Fontaine dénonce-t-il…. Tous les thèmes que lui proposent les livres, l’actualité, sa propre expérience – La Fontaine atteint la soixantaine – sont librement traités. Surtout connu pour ses Fables, il appartient au mouvement littéraire du classicisme.. Enfin, l’originalité du ton, de la « manière » fait l’unité profonde de son œuvre. Le classicisme est un mouvement littéraire qui se développe en France entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, de 1660 à 1715. Si ses Contes (1664-1665) l’ont rendu célèbre – il en publiera plusieurs suites (1666, 1671, 1674, 1685) –, la gloire vient véritablement avec le premier recueil de ses Fables (1668). J.-C.). La poétique de La Fontaine est riche d’éléments baroques, et on a pu parler à juste titre de son « maniérisme » et de l’influence de la tradition de Marot. la richesse Dans « Les Animaux malades de la Peste », il raconte une scène tragique durant laquelle se déroule une parodie de procès et il emploie l’ironie satirique pour dénoncer l’influence que…. Les Fables de La Fontaine furent écrites entre 1668 et 1694. Vers la trentaine, rien ne paraissait le disposer aux grandes aventures intellectuelles ou poétiques, pas même sa liaison avec les « chevaliers de la Table ronde », des jeunes gens amateurs de belles-lettres et qui se feront une notoriété d’écrivains : Pellisson, François de Maucroix, François Charpentier, Tallemant des Réaux ; aucun pourtant qui ait doté la littérature d’un frisson nouveau. Les Fables de La Fontaine sont un moyen de critiquer ou dénoncer. Poète du XVIIème siècle, Jean de La Fontaine met en scène des animaux dans ses fables qui lui permettent de dénoncer de manière détournée la société dans laquelle il vit. On les a diversement jugés, le plus souvent de façon sévère. Introduction Débat d'idées de la fin du XVIIe s. sur les mérites... Ludovico Ariosto, dit l'Arioste. Les Fables de La Fontaine sont l'un des sommets du classicisme et un chef-d'oeuvre de la littérature française de tous les temps. Il rédige ses dernières fables (il en aura écrit 240 au total). 2018 15,5 … Pour La Fontaine, la littérature doit être utile autant qu’agréable (« Le conte fait passer le précepte avec lui », le Pâtre et le Lion). Fables de la Fontaine : biographie de l’auteur. La fable « Les animaux malades de la Peste » de Jean de La Fontaine, publiée en 1678, tirée de la deuxième série des livres est la toute première fable du livre. Son œuvre n’exprime pas une pensée systématique, mais une attitude de pensée, avec ses évolutions, variations, contradictions même. Elle est rapide et précise, on pourrait la qualifier de scène d'exposition. Celle-ci tient un salon que fréquentent des médecins, des hommes de science et aussi un philosophe voyageur, François Bernier, qui a été secrétaire de Gassendi, traducteur de son monumental Syntagma, et qui a fait un très long séjour en Inde comme médecin du Grand Moghol. La fable annexe ainsi tous les genres poétiques : contes de tonalités variées, légers, sérieux ou satiriques (la Fille, le Berger et le roi, Un animal dans la lune) ; pastorale (Tircis et Amarante) ; méditation élégiaque sur le sens de la vie et de l’amour (les Songes d’un habitant du Mogol, les Deux Pigeons) ; réflexion politique à la fois historique et actuelle (le Paysan du Danube) ; discussion philosophique (Discours à Mme de La Sablière). Il se marie à vingt-six ans avec Marie Héricart. Première innovation, souvent négligée, mais non la moindre : le choix du genre. I. Jean de la Fontaine: Le fabuliste de la cours du Roi Soleil Il écrit deux longs poèmes, Adonis (1658) et le Songe de Vaux (1659), pour son protecteur le surintendant Fouquet, puis un recueil de Contes et Nouvelles (1665). Il se réoriente alors vers la littérature. Il est contraint à un temps d’exil à Limoges, période qu’il évoquera en écrivant pour sa femme Voyage en Limousin, chef-d’œuvre d’allégresse, d’humour et de justesse d’observation. Aussi voit-on parfois La Fontaine soutenir la politique royale au moment d’une guerre (la Ligue des rats), et d’autres fois, en des temps où la politique de puissance risque de ruiner l’économie, et singulièrement l’agriculture, rappeler les mérites du travail, contre les spéculations et les visées de prestige (le Marchand, le Gentilhomme, le Pâtre et le Fils de roi). □ Savoir affronter la mort La Fontaine confère à la fable, à l’origine humble auxiliaire de la pédagogie ou de l’éloquence, un véritable statut poétique et une dignité inexistante jusqu’alors : « L’apologue est un don qui vient des immortels/Ou si c’est un présent des hommes/Quiconque nous l’a fait mérite des autels » (Dédicace à Mme de Montespan du deuxième recueil). Si la fréquentation de la cour de Fouquet n’a sans doute pas beaucoup infléchi l’art de La Fontaine, elle fut toutefois lourde de conséquences. Sa versification est sans cesse modulée, ses vers irréguliers permettent des variations virtuoses de rythme et de ton. Enfin, à l’enchaînement mécanique entre un récit exemplaire et un précepte moral, il substitue un jeu varié : ses Fables ont parfois une morale explicite, parfois non ; il leur arrive d’en avoir deux différentes ; d’autres fois encore, à l’inverse, une même réflexion suscite deux récits distincts. La fable est un court récit allégorique, généralement en vers, qui se conclut par une sentence morale, appelée moralité. Il représente sa société de façon anthropomorphique car sous cette apparence, il ne craint pas la cour (lion=roi) C'est une sorte de "peinture de la société. Il meurt le 13 avril 1695. Pour instruire et plaire, La Fontaine innove beaucoup. Les écrivains du xviie s. ne laissaient pas d’ordinaire leurs œuvres sous le boisseau : ils en faisaient des lectures, permettaient des copies, des publications dans les recueils poétiques ; mais La Fontaine était secret. Son œuvre se développe en marge de l’organisation officielle du monde littéraire. Certes, son premier recueil est dédié à l’enfant qui, parmi tous, est l’élève de choix pour le poète : le Dauphin – mais là encore, comme plus tard dans le fait qu’il s’adresse au jeune duc de Bourgogne, il faut voir la part de la tradition (« Le monde est vieux dit-on, je le crois ; cependant/Il le faut amuser encor comme un enfant », le Pouvoir des Fables). Il écrira en effet des hymnes, perdues ; une traduction du Dies irae a été conservée. Il semble aussi que, malgré le succès considérable et immédiat des Fables, La Fontaine se détourne assez vite du genre. Commentaire sur la fable La Chauve Souris Et Les Deux Belettes de Jean de La Fontaine. La Fontaine se place alors auprès de grands seigneurs un peu en marge de la Cour (Conti, Bouillon) et de financiers. Ainsi, son Adonis, poème héroïque dans le principe, fait une place au lyrisme et s’inscrit dans la lignée des « idylles héroïques », que Saint-Amant a inaugurées quelques années plus tôt. Souvent, d’ailleurs, La Fontaine conçoit des situations redoublées, où un fort s’incline devant un plus faible mais plus adroit, et où ce dernier trouve à son tour son maître : cette structure complexe peut aussi bien montrer les apparences vaines des rapports de pouvoir (le Lion et le Moucheron) que des jeux où un trompeur est pris par un trompeur et demi (le Renard et la Cigogne). 1/ a. Biographie de Jean de la Fontaine En 1671, les Fables nouvelles et autres poésies, outre quelques fables, contiennent quatre Élégies, confidences amoureuses et surtout aveu d’inquiétude amoureuse. Contre la « raison du plus fort » (le Loup et l’Agneau), les faibles ne peuvent rien, à moins d’être capables de contrebalancer la force par la ruse. La particularité de La Fontaine fut d’octroyer une dignité à un genre qui n’était jusqu’à son époque que très peu reconnu. Famille française originaire de La Rochefoucauld (Charente). En 1658, le surintendant des Finances Nicolas Fouquet, alors au faîte de sa puissance, se sent en passe d’atteindre à la succession de Mazarin et à la fonction de Premier ministre. Poète et conteur, Jean de la Fontaine a surtout marqué l’histoire par ses Fables. Parmi les rares fidèles restent La Fontaine et Jannart. La Fontaine exerce sa charge pendant vingt ans avant de s’en dessaisir. Moraliste, et non pas moralisateur, il pose un regard lucide sur les rapports de pouvoir et la nature humaine, sans oublier de plaire pour instruire. La fable…. Femme de lettres française... famille de La Rochefoucauld. Entre contes libertins et récits de la vie des saints, La Fontaine révèle dans cette alternance du très profane et du sacré la complexité des attirances entre lesquelles il était partagé. En 1817, son corps sera transporté au cimetière du Père-Lachaise. Jean de La Fontaine est un célèbre conteur et poète de XVIIIème siècle. Il rédige un livret d'opéra pour Lully (Daphné), fait paraître de nouveaux Contes puis, en 1678, une nouvelle édition des Fables largement augmentée. Le jeune Jean suit des études de rhétorique latine, puis tente une formation ecclésiastique pendant un peu plus d’un an avant de revenir au droit. Il convient au contraire de saisir cette œuvre comme un regard qui se veut lucide, et constater que la pensée s’y interroge autant ou plus qu’elle ne répond. prolifique, il a vécu de sa plume grâce à la vente de ses recueils mais également en se plaçant toute sa vie sous la protection financière de plusieurs protecteurs. - Les différents recueils de fables de La Fontaine L’écriture dramatique était la source des plus vifs succès et des meilleures recettes : si La Fontaine ne trouva pas le succès avec elle, du moins en expérimenta-t-il, de façon approfondie, les ressources. La chronologie de la rédaction reste assez complexe. La Fontaine semble ensuite renoncer aux grands ouvrages et égrène les pièces de circonstances, certaines fugitives, célébrant les grands événements politiques ou adressées à ses protecteurs, non sans intentions intéressées ; d’autres, plus mûries. □ L'hypocrisie En 1674, les Nouveaux Contes sont interdits par la censure, mais le succès revient avec le deuxième recueil des Fables (1678-1679). Nous allons vous présenter une critique des comportements humains vus par Jean de La Fontaine à travers ses fables publiées en 1678 au XVII siècle. La forme utilisée est celle du vers libre : un vers, de longueur inégale et de rimes variées, dégagé de toute règle de la prosodie. La Fontaine a construit sa fable de 55 vers comme une pièce de théâtre, ce qui lui donne un caractère dynamique. En 1669 paraissent les Amours de Psyché et de Cupidon, œuvres mêlées de prose et de vers, qui rappellent l’inspiration d’Adonis. En fait, elle est remarquable par sa variété. Les Contes (1665, 1666, 1671, 1674, 1685) de La Fontaine, chefs-d’œuvre mineurs, ou dans un genre mineur, s’inscrivent dans la tradition des conteurs français et italiens (Boccace, Marguerite de Navarre, Rabelais) et, pour la langue et la versification, dans le sillage de Voiture et de Marot. Poète français (Château-Thierry 1621-Paris 1695). Mais, en 1661, c’est la disgrâce du tout-puissant ministre, arrêté pour malversations sur ordre de Louis XIV. Cependant, ce premier vers paraît un peu redondant par rapport au titre qui précise déjà la situation : "Obsèques". La Fontaine réussit enfin – malgré l’hostilité du roi (qui suspend d'abord une première élection, en 1683) – à se faire élire définitivement à l’Académie française (1684), à la succession de son ennemi Colbert. III. Toutes les fables de Jean de La Fontaine. Avec l’affaire Fouquet, La Fontaine avait connu une grande expérience humaine ; la fréquentation du salon de Mme de La Sablière, jusqu’à la mort de celle-ci en 1693, lui apporte un grand enrichissement intellectuel. Dans cette fable, Jean de la Fontaine destine le « vous » aux courtisans ainsi qu’aux lecteurs…. La Fontaine est aujourd’hui le plus connu des poètes français du xviie siècle, et il fut en son temps, sinon le plus admiré, du moins le plus lu, notamment grâce à ses Contes et à ses Fables. Ce mot insiste sur la gravité…. Cela ne l’empêche pas de revendiquer les droits de l’humanité et de la compassion dans une large compréhension pour tout ce qui vit, lutte et souffre. La Fontaine est un poète moraliste, et non pas moralisateur. Il est accueilli par Mme de La Sablière (1672) et renonce à sa charge de maître des Eaux et Forêts. Surintendant des Finances français... Jean Honoré Fragonard. Le modèle antique affirme la vocation des Fables, qui est d’instruire. Au XVIe siècle, sous le règne de Louis XIV, les nobles sont réunis dans la cour de Versailles. □ La cupidité », les Deux Pigeons). Cependant, ne s'intéressant pas aux études religieuses, il préfère aller étudier le droit à Paris et obtient son … Ils sont de tons variés, avec de l’esprit toujours (qui s’applique à dissimuler – mais point trop – des scènes considérées alors comme très osées), et avec de l'émotion parfois. Après la mort de celle-ci, il devient en 1673 l’hôte, à la fois secrétaire et ami personnel, de Mme de La Sablière. Les Fables de La Fontaine constituent la principale œuvre poétique du classicisme. Poète français (Château-Thierry 1621-Paris 1695). Ainsi, le Songe de Vaux combine les vers et la prose, « l’héroïque et le galant », pour décrire le château de Fouquet (alors en construction) et ses fêtes, à travers la fiction d’un songe. Comment Jean de La Fontaine dénonce-t-il…. □ Par manque d'intelligence Il se présente sous une forme allégorique, imagée, et comporte à l'origine une moralité explicite, qui va disparaître au fur et à mesure, laissant place à une moralité implicite. S’il était venu au monde plus tard, muni donc d’un langage et d’une typologie autres, La Fontaine aurait dit que la société est une jungle. de la société, une peinture de l’âme humaine et un message philosophique. Ce salon est sans aucun doute l’endroit où se brassent le plus d’idées nouvelles. C’est l’art du « naturel » qui s’incarne dans une écriture toute de retenue et de suggestion. Ésope, dont La Fontaine place une biographie en tête du recueil de 1668, était alors connu de tous. La cour du lion : Pouvoir Tel qu’il le voit, le monde est impitoyable : y règnent seuls les rapports de force. La fable raconte une amitié utopique car les deux amis sont idéaux, ils se complètent . Parfois, le « je » omniprésent se laisse aller à la mélancolie (« Ai-je passé le temps d’aimer ? Son père, Charles (1594-1658), était maître des Eaux et Forêts ; sa mère, née Françoise Pidoux (1582-1644), était fille de marchand et veuve d'un premier mari, négociant à Coulommiers. Heinrich publia en 1898 un livre sur l’art italien du XVI e et du XVII e siècle, l’Art classique, dans lequel il opposait Classicisme et Baroque : d’un côté la ligne droite, la noblesse et l’équilibre, de l’autre la courbe, le mouvement et le foisonnement.D’un côté Raphaël et Poussin (les classiques), de l’autre Michel-Ange et Bernin (les baroques). Auteur Pourtant, on n’entend ni cri de révolte, ni plaintes de ressentiment. □ Par Vanité - Qu’est ce qu’une fable Le théâtre d’abord : à ses débuts, mais aussi une fois la célébrité atteinte. La Fontaine naît à Château-Thierry en 1621.Il appartient à une famille de la haute bourgeoisie.. Il commence des études de droit contre l’avis de ses parents qui souhaitent le … D’une autre façon, s’il est vrai que La Fontaine prend certains de ses sujets dans l’actualité (en particulier, la façon dont Colbert a manigancé la chute de Fouquet trouve des échos dans son livre), il ne faut pas faire non plus de la Cigale et la Fourmi une allégorie du conflit entre les deux ministres. À la mort de Mme de La Sablière en 1693, il se réfugie chez des amis parisiens. Il devra vivre de sa plume ; revenus bien irréguliers qui l’obligent, comme tout homme de lettres sans fortune personnelle, à entrer dans l’entourage d’un grand : ce sera d'abord le surintendant général des Finances Nicolas Fouquet ; puis la vieille duchesse d’Orléans, dont La Fontaine est « gentilhomme » (la position rapporte peu, ne confère pas la noblesse, mais permet des séjours à Paris) ; puis Mme de La Sablière ; la jeune et turbulente duchesse de Bouillon ; les Vendôme et les Conti ; le financier d’Hervart enfin, chez qui il mourra. Enfin, en entremêlant plusieurs genres, il produit des ouvrages qui peuvent faire figure d’étranges « monstres ». Il est né le 7 ou 8 juillet 1621 dans un milieu bourgeois de province ; son père est conseiller du roi et maître des Eaux et Forêts ; sa mère est veuve d'un premier mari, négociant à Coulommiers. En reprenant les contes et les fables, formes traditionnelles, il les rénove en apportant à ces modèles narratifs, d’ordinaire traités en prose, le rythme poétique. L’arrestation de Fouquet disperse cette cour de « protégés » intéressée. Même dans les Contes, les sujets scabreux sont traités avec humour : La Fontaine y peint moins les troubles du plaisir que l’ingéniosité des amants pour berner la morale confite et ses représentants. La rédaction et la publication des Fables s’étendent sur trente années, et la situation du poète a changé, aussi bien que le contexte sociopolitique, au fil des décennies. Il est possible qu’il ait déjà composé des contes dès cette époque. La Fontaine écrit alors, en hommage à Fouquet, une Élégie aux nymphes de Vaux (1661) et une Ode au roi pour M. Fouquet (1663). Jeunesse et premières publications (1621-1658), 2.4.2. INTRODUCTION Il y a cependant, dans son attitude, quelques constantes. classicisme Palladio, la Rotonda, Vicence Consulter aussi dans le dictionnaire : classicisme Cet article fait partie du dossier consacré à Louis XIV et du dossier consacré au style.. Pour avoir une vue d'ensemble sur Louis XIV, consultez en priorité les articles suivants du dossier en cliquant sur celui de votre choix : .
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